Nouvelles rencontres.

Après avoir remercié Shinta de me donner la parole, je me lève, me tourne vers vous, et réponds:

"-Alors voilà ce que je propose:
Klyde nous amène à un certaine distance du batiment cible, en ayant pris soin de vérifier qu'on était pas filés, et nous dépose, Shinta et moi, revétus de ces magnifiques tenues de maintenance, à un angle du pâté de maisons juste assez loin pour être sur de n'être pas repérés.
Pendant que tu gares la voiture à "distance d'intervention", Shinta et moi on s'approche du bâtiment cible, où on se présente comme étant des employés de la compagnie d'électricité, venus faire une tournée de vérification après qu'on nous ai signalés de grosses surtensions dans le secteur.
Pourquoi Shinta et moi? Klyde conduit mieux que nous, est blessé et peux mieux gérer s'il ya souci dans la phase d'approche en voiture.
Fronsac ne pense pas avoir été repéré la dernière fois, mais autant être sûrs d'éviter ce risque.
Il reste donc Shinta... et moi: parce que c'est mon idée et que si ça foire tant pis pour ma gueule.

S'ils nous font entrer, on se dirige au panneau electrique, on disjompte tout pour être sûr que si il y a un système de sécurité il sera out, Et on commence à faire le ménage discrètement -il nous faudra probablement aussi deux silencieux-, si possible en vous déblayant le chemin jusqu'à l'entrée, puis de toute façon à partir de là vous deux pouvez intervenir aussi en fonction des commentaires qu'on pourra vous faire une fois qu'on aura vu l'interieur...

S'ils ne mordent pas à l'hameçon, on passe directement en mode plus violent, et vous ramenez vos fesses au plus vite pour soit nous tirer de là, soit nous aider à pénétrer le batiment en fonction de la résistance qu'on trouvera.

Si ça tourne court j'ai un point de chute libre à un tout ptit quart d'heure en voiture, voici les plans pour y aller Klyde, vu que tu conduira.

Des questions? suggestions?"

Je prend mon arme et tout en écoutant la conversation, vérifie qu'elle est déchargée en effectuant deux reculs de culasse.
Je commence à dévisser la plaque de protection de la crosse au moyen d'un tournevis.
Une fois démontée, je trifouille à l'intérieur du mécanisme de tir afin d'en extraire la patte de sûreté. Celà me permet ainsi de transformer le semi-auto en arme automatique.

- Auriez-vous des chargeurs plus long? Je crois que ça sera mieux pour moi.

Je remonte le cache et introduit les munitions dans les chargeurs. Par la suite, j'enclenche un de ses derniers dans le magasin puis je charge la culasse en orientant le canon vers le plafond.
Je place ensuite le cran de sûreté pour plus de précautions afin de m'adresser aux autres.

- Ah le bouseux vous en bouche un coin!!!
J'espère avec impatience que ces pignoufs ne morderont pas à l'hameçon. Cette ville manque de tripes à l'air.

bon , bon ,bon...si on tombe sur 1 con ou 2 a l'entrer, pourquoi pas.. .

En levant la tete vers Doc:

"Moi j'ai une réflexion, c'est dangereux de commencer tous séparer, on sais pas trop a quoi s'attendre, de plus si on viens en réparateur de TV, on peut pas se pointer de nuit, dite moi si je me trompe..."

Puis je cherche Shinta du regard:

"Si on peut avoir les costumes autant avoir la camionnette qui va avec, si on le tente , on le fais pas à moitie, tous a l'heure dans la ZI, ils avaient des véhicules qui marcher pas mal du tous, il doit y avoir un garage la bas, on se présente et si sa passe on sera tous dedans... et si sa passe pas on sera tous la pour donner des argument, comment dire... plus convainquant."


"Enfin tous ce que je veut dire, c'est que séparer j'le sent pas..."


Je me lever pour pouvoir retirer mon paquet de clope de ma poche de jean. en sort une ,la porte a ma bouche et l'allume, puis jete mon paquet sur la table devant moi.

En m'asseyant , je regarde Grégoire:
"Oh mec, ils ont du oublier de te dire, mais l'armurier d'ici il est plus fournis en pétoire que le Port du Havre en putes, alors si t'as besoin d'un truc tu demandes. Les armes c'est comme les voitures, la fiabilité sa évite les ennuis"

J'écoute avec attention et jusqu'au bout l'intervention de Klyde.

"- Si Umbrella possède et peut nous mettre à disposition des camionnettes de service aussi crédibles que ces tenues, ça me paraît une remarque très judicieuse Klyde. J'en doutais simplement, c'est pour ça que je n'ai pas planifié avec ça. Mais si c'est possible, ce sera parfait, ça vous permettra d'être stationnés juste devant sans attirer l'attention.
En revanche l'approche véhicule-maison devra de toute façon se faire à deux, 4 gus pour une simple vérification, ça sentira trop l'arnaque."

"Vous descendez là, les filles, c'est l'heure de vérité"

Je me tourne vers shinta puis, après un hochement de tête, j'actionne la porte coulissante de la camionette.

-"Tenez vous prêts, tout peut se passer très vite."

Je me glisse dehors, sac à dos sur l'épaule et malette à outils sous le bras. Sitôt que Shinta m'a imité je me dirige vers la porte du bâtiment, cherchant des yeux sans trop y croire d'eventuels couverts au cas où l'accueil ne serait pas aussi heureux qu'espéré. J'essaye aussi d'estimer l'activité interne au travers des fenêtres, s'il est possible d'y distinguer quelque chose.

Arrivés sur le pas de la porte, j'appuie sur la sonette.

Je reste stoïque, dans plus pur style du gars blasé qui veut juste faire son boulot, se tirer, et qui en a vu d'autres:

"-Navré de vous importuner mais nous avons été urgemment mandatés par la compagnie d'électricité car les jauges de surveillance nous ont signalé de colossales surtensions endémiques de ce secteur qui pourraient engendrer des surchauffes et courts-circuits susceptibles d'endommager les installations et de provoquer des incendies. Nous sommes donc chargés de contrôler tous les bâtiments du secteur, ça ne prendra que quelques minutes."

avec au minimum cinq mots que ce crétin ne comprendra pas dans ma phrase, je devrais pouvoir l'embobiner

Avec ces beaux-gosses pleins de muscles je sens qu'on va rigoler !

Je mastique mon chewing-gum, caisse à outils à la main, et dis d'un air blazé :

- Le monsieur veut dire qu'on en a pour 5 min, on entre, on vérifie la boite à fusibles, et on repart, comme ça notre patron nous fait pas chier et on peut retourner chez nous. Toi comprendre ?

Oui je sais, je fais rien pour ne pas l'exciter... mais c'est plus fort que moi !

Je me repousse Doc et dit aux gros gars :

- Ok pas besoin de s'exciter on se casse, on est pas payé une misère pour se faire massacrer !

Je me retourne et regarde attentivement mes collègues dans la fourgonnette, et je met la main à l'interieur de ma veste sans me faire voir par les deux gros, étant dos à moi.

Puis d'un geste brusque je me retourne et cale une balle dans celui qui a la main dans sa poche intérieur, et une autre pour le gros.

- Et comme ça vous comprenez ?

En voyant Shinta se retourner vers moi:

Je retire ma cigarette de ma bouche puis la jette par la fenêtre...

"Oh putain..!!"


Je descend de la camionnette dans la précipitation,et en fait le tour. J'ouvre la porte arrière et cherche vite n importe quoi de contondant a l'intérieur (clef a mollettes, tube....)

Shinta se retourne brusquement, le premier homme sursaute tandis que le second tente de sortir son arme. Ce dernier prend une balle en pleine poitrine et tombe au sol en laissant échapper son arme ( dégats : 5 ), tandis que l'homme qui faisait face au doc prend une balle en pleine tête ( dégats : 7 ). Shinta semble satisfait.

Le doc s'approche du second homme qui gémit au sol et met un coup de pied dans le pistolet qui glisse hors de portée, tandis que Klyde arrive et constate le boulot, suivi de Fronssac qui reste sans voix face au "travail" de Shinta.

Les deux coups de feu ne tarderont pas à donner l'alerte, même si de prime abord, rien ne semble indiquer une quelconque agitation au sein du batiment.

A l'interieur, le capharnaum est total et le batiment est clairement abandonné depuis des années.
Vous remarquer toutefois des traces de pas dans la poussière et les débris ambiants qui tracent comme un "sentier" jusqu'au sous sol du batiment.

- Bon bah ça s'est fait...

Dis-je fièrement !

Je pousse les deux armoires à l'intérieur et je ferme la porte. Si possible je tente de les dissimuler (placard ou autre).

- Bon on avance ensemble ou quelqu'un prend un autre chemin au cas où ?

Armer de l'énorme clef a mollette que j'ai trouver dans la camionnette

"Bon aller, moi j'ai des comptes a rendre, ils sont ou la ??"
"On descend, on reste grouper, on les corriges, c'est mon avis!!"


J'ouvre le bouton de ma veste pour facilité l' accès a mon holster. Et mon regard s'attarde sur mon épaule blesses

putain de secte