Iris de Beaumont de Miramon [Nyx]

"Je suis une pétasse. De celles que vous ne pouvez supporter; de la pire espèce, une pétasse de Montmartre-Pigalle, mieux habillée que la maîtresse de votre patron. Si vous êtes serveur dans un endroit «branché» ou vendeur dans une boutique de luxe, vous me souhaitez sans doute la mort, à moi, et à mes pareilles. Mais on ne tue pas la poule aux œufs d’or. Aussi mon engeance insolente perdure et prolifère t elle…

Je suis un pur produit de la Think Pink génération, mon credo : sois belle et consomme.
Embrigadée dans le tourbillon polycéphale des tentations ostentatoires, je suis la muse du dieu Paraître sur l’autel de qui j’immole gaiement chaque mois l’équivalent de votre salaire.

Je suis française et parisienne et je n’en ai que faire, je n’appartiens qu’à une seule communauté, la très cosmopolite et très controversée Gucci Prada tribe.
Et oui, Paris Montmartre-Pigalle, nous sommes tous beaux, nous sommes tous riches.
Riches, vous y croyez sans peine, vu le prix du mètre carré, si nous n’étions pas riches, nous n’habiterions pas là. Beaux, je vous sens dubitatifs. Réfléchissez un peu. Dans un monde où la promotion sociale par le cul fait rage depuis des générations, les familles laides ont été épurées.
Vous savez, le monde est divisé en deux, il y a vous et puis il y a nous. C’est sibyllin, je vous l’accorde…

Vous pourriez vivre dans la rue.
Vous pourriez aussi être des nôtres…
Mais qui sommes-nous?
Nous sommes tout simplement les héritiers des Domini de la Rome Antique, des Suzerains du Moyen Age, de la noblesse d’épée de la Renaissance, l’infime fraction de privilégiés qui détiennent dans leurs serres constellées de bijoux Cartier 50 % du patrimoine français.
Nous, nous pouvons tout faire, tout avoir, puisque nous pouvons tout acheter. Nés avec une petite cuiller en argent dans nos bouches VIP, nous enfreignons gaiement toutes les règles car la loi du plus riche est toujours la meilleure. C’est jouissif d’agiter notre abondance-décadence sous le nez de la pauvreté roide et vertueuse.

A deux cents à l’heure dans les rues de Paris où il ne fait pas bon traîner quand nous sommes au volant, nous mêlons l’alcool au cannabis, le cannabis à la coke, la coke aux ecstas, les mecs baisent des putes sans capotes et jouissent ensuite dans les copines de leurs petites sœurs, qui se font de toute manière partouzer du soir au matin, on fait l’amour comme vous faites vos courses. Nous sommes en plein délire, emportés dans une course effrénée de gaspillage gargantuesque, de luxe luxurieux.
Oui, nous nous balançons le contenu de magnums de grands crus millésimés à travers la gueule sur les plages de Pampelonne. Et alors? Ce n’est pas vous qui payez la note? Vous auriez donné n’importe quoi pour être à ma place. Vous vous faites du mal.
Et vous qui rêvez de notre opulence éclatante et dorée… ce n’est que du plaqué, du faux. Du fric, des bagnoles, des amis, des maisons partout, nos entrées partout… Et on n’a jamais rien à faire. Et on se crache tous à la gueule.
La vérité, c’est qu’on s’emmerde profondément parce qu’on n’a plus rien à désirer.
Le monde est trop petit, à huit ans, on en avait déjà fait dix fois le tour en business class…"

« Chaque jour est l’inconsciente répétition du précédent : on mange autre chose, on dort mieux, ou moins bien, on baise quelqu’un d’autre, on sort ailleurs. Mais c’est pareil, sans but, sans intérêt. On continue, on se fixe des objectifs factices. Pouvoir. Fric. Gosses. On se défonce à les réaliser. Soit on ne les réalise jamais et on est frustrés pour l’éternité, soit on y parvient et on se rend compte qu’on s’en fout. Et puis on crève. Et la boucle est bouclée. Quand on se rend compte de ça, on a singulièrement envie de boucler la boucle immédiatement, pour ne pas lutter en vain, pour déjouer la fatalité, pour sortir du piège. Mais on a peur. De l’inconnu. Du pire. Et puis, qu’on le veuille ou non, on attend toujours quelque chose. Sinon, on presserait sur la détente, on avalerait la plaquette de médocs, on appuierait sur la lame de rasoir jusqu’à ce que le sang gicle...Ne reste plus qu’à trouver ce qu’on attend, son échappatoire, son adrénaline … »


Nom : Iris de Beaufort de Miramon
Nom d’emprunt : Nyx

Age : 16
Taille et poids : 1m85, 60kg
Race : Loup-garou
Classe de personnage : Danselame
+2 attaque de mêlée, +1 compétence d’Agilité
Aspect : Extrêmement variable souvent des vêtements sophistiqués, dans des matières exotique, recouvrant plus ou moins de surface de peau, souvent moins. Sa couleur naturelle de cheveux est brun, ses yeux ont la couleur de l'ambre.

Force : 2
Constitution : 2
Dexterité : 7
Agilité : 3
Intelligence : 3

PV : 9
Armures et CA :

XP : 0

Armes et équipements : 2 Katana en Acier de Damas et 2 Dague en Acier de Damas commandée à un artisant

Compétences :
Force : -
Constitution : -
Dextérité : +2 en CA, +2 aux compétence
Agilité : +1 en compétence (+1 avec le bonus de Danselame total de +2)
Intelligence : +1 en compétence

Parle couramment l’Anglais le Russe et le Japonais

Histoire

Que de temps parcouru … que de temps parcouru avec pour compagne l’ennui, quand l’argent nous ouvre déjà toute les portes, quand la seule personne qu’on aime nous trompe, qu’est ce qu’il nous reste à faire… les cons.
Et ça, je peux dire que je l’ai vraiment bien faite, la conne.

Je suis née Iris de Beaumont de Miramon, une famille richissime, sans aucune valeur. J’ai connu mes parents, mais ce ne sont que des présences floue aujourd’hui. Ils passent leurs temps à l’étranger pour leurs affaires, tout ce que j’ai deux, c’est de l’argent, et encore de l’argent, dans ces famille l’amour n’as pas lieu d’être, bienséance et paraître sont les maîtres mots de nos vies.

Il y à longtemps j’ai rencontré ma sœur d’âme, une jeune humaine Cassandre de Mastel, nous étions deux parties d’un même schéma, j’étais entière, j’étais heureuse auprès d’elle.
Evidemment toute les belles choses ont une fin, et un jour sans prévenir, sans dire adieu, rien, elle disparu de la surface de la terre.

Et je fut submergé par le néant laissé par son absence, elle jette un regard dans la villa derrière elle et chuchote, « ton absence, garce ». Tu a laissé un immense gouffre à remplir, alors je l’ai emplis de ma colère, de ma haine et de ma tristesse. Je ne t’ai pas pardonné, je n’ai plus jamais accordé une telle confiance à quelqu’un, même parmi les miens.
J’ai chassé et grandi seule, parce que tu ne m’avais pas laissé d’autres choix. Chienne.
On dit souvent dans les livres que l’amour est proche de la haine, j’ai expérimenté moi-même cette vérité.

Pendant mes jeunes années j’ai choisi, contrairement à ceux de ma condition sociale qui se complaisent à ne rien faire de leur misérable existence, de poursuivre des études, en guerre économique et en informatique. Mon grand plaisir c’est la pratique de sport de combat, plus particulièrement le kenjutsu rare loisir dans le quel je peux mettre en pratique mon ambidextrie naturelle, j’ai toujours été une chasseuse dans l’âme, avec ces pratiques j’ai affiné mon instinct pour le transformer en technique.

Puis un soir, pendant ma 16ème année, lors d’une soirée un arôme de miel persistant se fit sentir. Encore et encore, il ne semblait jamais s’évaporer, me rappelant d’agréables et désagréables souvenirs. Je ne pas dire que ce fut une bonne soirée, cette odeur remuant trop de souvenir. J’ai toujours été sensible aux odeurs émotionnelles, et c’est pendant cette soirée que je la retrouvait.
L’odeur éloignée d’une grande contrariété et d’un peu de peur arriva jusqu’à moi, poursuivi par cette note de miel persistante. Une personne inconnu avait été retrouvé fouinant dans le bureau de notre hôte. Je mis de côté le choc que me fit cette re-rencontre et pris sa défense.
Ces ainsi que se firent nos retrouvailles, sans chaleur. Quelque chose en elle avait changé, et même si je sais qu’au fond d’elle, elle me reconnu, son regard était vide et morne.
Je ne perdit pas de temps et l’amour se mêlant à la haine, j’en fit mon hôte, ma chienne de compagnie, Inu. Elle avait beaucoup à se faire pardonner.

Avec ce qu’elle me dit, et la dépense de pas mal d’argent je pris mes informations et j’appris ce qui lui était arrivé dans les grandes lignes. Néanmoins, ses anciens maîtres savent qu’elle est ici, et attendent dans l’ombre patiemment que leur heure vienne. C’est en me défendant contre eux pour la protéger, que je tuais pour la première fois, connaissant l’exaltation du prédateur face à sa proie.

Notre relation peut paraître ambiguë, elle l’est. Tendresse et colère se frôlent dans une danse éphémère et volatile.
Cela fait maintenant 4 ans, et nous avons eu le temps de renouer de forts liens, nous sommes un binôme inséparable, elle m’appartient et personne ne me l’enlèvera de nouveau.
Depuis son retour ma vie à changé, j’ai troqué l’ennui contre l’adrénaline, la lassitude contre le danger, j’ai mis les pieds dans des lieux que je n’aurait jamais fréquenté avant et c'est à cette époque, que mon deuxième "moi" choisi pour nom Nyx.

A l’aube de mes 20 ans, alors la monotonie commençait à revenir, je pris la décision de rejoindre Umbrella avec elle. Tant pour tromper l’ennui, que pour garder un bouclier contre la menace invisible qui rodait chaque jour dans notre ombre. Car l’argent ne pouvait résoudre ce problème, j’était allée trop loin dans mon jeux avec le feu, et la brûlure allait venir un jour.
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